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    moi c'est Lillye


    S'il y a des moments que j'aime dans ma semaine d'étudiante en prépa ECE, c'est d'aller boire une Krik accompagnée d'une clope et par dessus tout, avec Soso assise en face de moi. 

    Ensemble nous parlons de tout, de Lison partie au soleil, de Clara qui a rejoint la grande ville alors que nous restons ensemble dans notre petite ville chérie où nous nous occupons comme nous pouvons... 

    En fait il y a plein de choses qui se passent autour de nous, des gens qui marchent que tu connais, ou non. Et quand tu ne les connais pas c'est encore plus drôle d'imaginer qui ils sont !

    Par exemple qui est le beau brun au yeux feuilles de pivoines assis à la table à côté ? Je l'ai baptisé Pépito... et je pense que c'est un étudiant en culture anglaise (et si cette formation n'existe pas, il faudrait l'inventer, ça lui irait tellement bien !). 

    Mais il y a aussi des petits scandales, des petits détails qui me sautent aux yeux et dont j'aime me moquer. Il y a des moment atrocement dramatiques, mais aussi drôles à en mourir... 

    Alors j'écris. Je n'écris pas pour me faire connaître, juste pour me souvenir de ces moments là :

    Machine a vomi sur Truc hier soir ! Non mais depuis quand on autorise le port de fourrure d'ours en peluche ? Ce mec est l'amour de ma vie ! celui ci est un connard bon au lit et l'autre un gentil au petit zizi ! je crois que je fais une depression... Elle est belle la vie non ? 

     

    Bref, des petits bouts de vie qui se couchent sur ces pages, attrapés dans le bus ou au lycée, en boite ou même chez moi sur mon portable... 

    Ah ! moi c'est Lillye, juste au cas où : ça, cest ma vie. 

     

    L.


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    D'âge indéfini

    Il y a de nombreuses choses qui me rendent perplexe chez les petits... enfin les "ados" :

    1) je ne sais pas vous, mais personnellement à 13 ans, je pensais que fumer une seule cigarette provoquait le cancer. Maintenant, j'entend des gamines dire à 10h : "ahhhh enfin une pause j'avais besoin d'une clope !"

    2) quand j'étais au collège, mon maquillage se résumait à ma crème antibouton et un gros trait de crayon dans la paupière inférieure qui me donnait un air de panda. Aujourd'hui, jai l'impression d'être chez sephora dès qu'une collègienne sort sa trousse à maquillage.

    3) quand j'étais ado, les garçons ne regardaient pas les filles... maintenant je me fais draguer par des amis de mon frère (14 ans). 

    Bref, c'est comme s'ils avaient joué à la marelle et sauter la case "enfance"... ou alors, c'est moi qui suis arrivée sur la case "adulte"

    Mais c'est impossible ! Moi, Lillye, 18 ans, étudiante, je ne peux pas être déjà d'adulte ! 

    Je ne sais toujours pas la technique du porté-de-talon-toute-la-journéé ; je suis toujours saoule après 2 verres de vodka ; je me prend encore des portes en boite ; j'ai encore peur de l'orage ; je ne peux pas dormir sans mon ours en peluche et je ne peux pas résister aux patisseries !

    Mais je ne suis plus une enfant non plus... Je ne vais plus chez pimkie ou chez Claire's ; je ne crois plus vraiment au prince charmant ; je lis le jounal ; je bois du café-noir-serré- sans-sucre-s'il-vous-plait ; je me renseigne sur les nouveaux régimes et je signe des papiers pour dire que je peux aller en prison si je tue quelqu'un !

    Alors si, les jeunes filles de 14 ans que je croise dans la rue, qui ressemble à de belles poupées qu'on voit dans les boite en plastique, sont des ados, mais que je suis encore trop immature pour être une adulte responsable et activo-stressée dépressive ; qu'est ce que je suis ? Une jeune fille qui dit ne plus croire au prince charmant et vouloir se concentrer sur mes études ? ou bien une petite fille qui ne veut pas enlever sa robe de princesse de peur de perdre la magie qu'elle contient ? 

    ...

    Je suis peut être un peu des deux. Si vous voyez une princesse avec des ailes de fées boire un demi cerise en flirtant avec son voisin barbue, faites moi signe : 

    Moi c'est Lillye, j'accepte d'aller en boite comme les grands qu'à condition d'y aller sur une licorne. 

     

    L.


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    Apprendre.

    "Apprendre.", voilà le sujet de la dissertation que j'ai à rendre pour la semaine prochaine. 

    Je ne me définirai pas comme quelqu'un qui apprend bien se leçons... je suis un peu tête en l'air, un peu poisson rouge, et surtout un peu bonne poire qui veut encore croire que les grandes vérités de ce mondes ne font pas la lois ; qu'il y a quelque chose de plus fort, de plus magique... que toutes les leçons ne sont pas bonnes à apprendre.

    Cependant, je ne suis pas non plus une mauvaise élève. J'ai appris des choses, comme tout le monde, au cours de ma petite vie : 

    • "l'enfer c'est les autres" : Papa, à sa fille qui pleurait à causes des méchants qui se moquaient d'elle à l'école. J'ai pris du temps à apprendre cette leçon (ainsi que le fait que Sartre avait écrit cette phrase, et non pas mon père), pourtant elle m'est devenue primodiale. 
    • "quand tes rêgles tu auras, un dafalgan tu prendras" : rien à ajouter, Merci maman. 
    • "dans la vie tout n'est pas aussi beau qu'on le voudrait, mais tout n'est pas aussi désastreux qu'on le croit.", mon grand père m'a dit cette phrase alors que je venais de rompre avec mon ex petit-ami (lequel, je ne sais plus)... et j'aime me l'a répété, même si elle demande un peu de recul pour vraiment la saisir. 
    • "le prince charmant n'existe pas", je ne sais pas combien de fois je me suis répètée cette phrase depuis mon premier chagrin d'amour, mais on pourrait écrire un livre composé de 300 pages avec ! cependant, c'est une leçon extrèmement difficile à apprendre (un peu comme les lois usuelles en math...), et à chaque fois c'est pareil, à chaque examen, j'oublie, et je rend feuille blanche. 

    J'ai aussi appris des leçons... comment dire ? c'est le genre de chose que tu aimerais te faire tatouer à tel point tu les aimes !!

    • "tu iras loin..." : on me l'a dit quelque fois, une prof d'art, de français, mes parents, une amie de Venise... des personnes croisées mais qui m'ont fait un merveilleux cadeau : celui de croire en ses rêves. 
    • "ce <remplacer par un vêtement qu vous plaît> te va trop bien !" : car oui, si on ne m'avait pas dit que ce jeans me faisait de belles fesses, que ces chaussures allongeaient mes jambes, je porterai encore mes polaires de chez décatlon et je n'aurais jamais su à quel point c'est beau, une femme qui se fait belle... 
    • "la vie est belle !" : ce sont mes amies qui m'ont appris cette leçon indispensable aujourd'hui à mon bonheur. Au détour d'un verre en terrasse, à une soirée, devant la télé, en allant se coucher... à chaques moments partagés ensemble, ils me le répètent : la vie est belle. 
    • "je t'aime." : la dernière et certainement l'une des plus belle, j'ai appris que j'etais aimable et que j'aimais aimer, le dire, le montrer... Que l'amour, quel qu'il soit, a toujours quelque chose à nous apprendre.

    Bref, on en apprend des choses... inutiles ou utiles là n'est pas vraiment la question. Enfait, toutes ces leçons regroupées dans le cahier de notre vie sont complètement vaines... Elles ne sont que des phrases jetées d'une bouche sans le moindre intêret... 

    Sauf, si on décide de les apprendre, mais surout : de les comprendre. 

    Moi c'est Lillye, et doucement j'apprend la vie. 

     

    L.


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  • Dans la vie, je pense être un personne plutôt passionnée... Et quand une personne est passionnée, il est plutôt rare qu'elle accepte d'entendre des débilités sur sa passion. 

    C'est mon cas pour la mode. 

    Mais attention, je ne suis pas une fashionista, même si Vogue Pais, Italie, Cosmo, Biba, glamour et autres magazines de déco trônent sur ma table de nuit, comme une bible posée sur la table d'une nonne... Moi ce que j'aime, c'est la Mode, avec un grand M ! 

    Cette Mode qui ne demande aucune adaptation de notre part, puisqu'elle est déjà faite pour nous. Cette Mode qui fait que l'on peut avoir une tête horrible, on se sent tout de même à tomber. Celle qui fait d'une simple paire de chaussures une ôde à la féminité ; d'un sac, le compagnon de route le plus fidèle ; d'un foulard, le détail qui rend votre journée tellement plus belle... 

    Malheureusement, selon beaucoup, la mode n'est réservé qu'à certain type de beauté. Et cette ségrégation, ce racisme, (que dis-je ? Ce crime contre l'humanité !) crée de nouvelles "lois" souvent absurdes et anti-esthétique ! 

    > "Ronde tu-es, chez décatlon tu t'habilleras." : je crois que cette loi est la plus stupide d'entre toutes. La dictature de la maigreur à fait passer la femme de la beauté pure sublimée par le vêtement à celui de simple porte manteau et il faudrais que je dise amen ? Alors non mes consoeurs rondelettes, personne mieux que nous, ne peut faire un retour dans le passée avec une simple robe 50's et redonner vie aux pin up ! Ni d'un beau décolté une arme de séduction massive. Je n'ai rien contre décatlon, mais notre place n'est pas dans le rayon jogging ! 

    > "le même jeans que tes copines tu prendras" : le jeans est effectivement obligatoire dans un dressing certes, mais le choix du modèle ne peut être imposé sans insulter la démocratie ! Si tes copines veulent le modèle de chez Pimkie qui est en vogue cette saison : Génial ! si tu le veux aussi et qu'il te va : Encore mieux ! Mais si : le jeans baille a la taille, te serres trop, est trop large au genoux, ne met pas en valeur tes fesses et tombe comme les speudo slim des mecs, alors : REPOSE LE TOUT DE SUITE ! Tu vas essayer peut être encore trois modèles de trois enseignes différentes, voir dix (mon record est de 15) ; t'épuiser dans les cabines d'esssayages ; douter face à la difficulté, mais le shopping est un sport extrème ! et un jour, promesse de Lillye, tu trouveras Le Jeans, celui que tu acheteras tout les deux ans (le temps qu'il s'use) et qui te suivra toute ta vie... pourquoi ? mais parce q'il a été fait pour toi, et que sa raison d'exister, c'est toi !

    > "les couches tu enfileras" : la superposition de vêtement peut être extrèmement bien, à condition de respecter ces deux rêgles : ne pas mettre plus de 2 couches visibles et ne pas melanger les couleurs ni les matières ; sinon, quand les gens te regardent voilà exactement ce qu'ils pensent : "la pauvre, elle est obligé de mettre toute sa garde robe pour ne pas avoir froid !"... 

    > "grande tu-es, jamais plus de 6 centimètres de talons tu mettras" : STOP !!!! en tant que disciple du Dieu Louboutin, je condamne cette rêgle débile à l'exil ! Une fille n'est jamais TROP grande pour enfiler des talons de plus de 6 centimètres (et personnellement, je ne m'amuse pas à les mesurer quand je les essaie... et vous ? ). Cela fait de nous, filles grandes, des déesse aux jambes interminables erant sur terre pour trouver le talisman sacrée (qui en ce moment est un paire d'escarpin en dain pour moi...) ! ensuite, les mannequins portent des talons, pourquoi pas nous ? l'industrie de la chaussure serait en voix d'extinction si seules les filles d'1m60 ou moins pouvait acheter et porter des talons hauts ! 

    > "l'originalité tu n'oseras jamais" : le vêtement, de la barette à paillettes aux chausettes, est une oeuvre d'art, refuser l'originalité serait comme dire non à un Pollock... De plus, c'est le meilleur moyen d'être au centre de l'attention et de rendre jalouse des clones de Zara ! et j'aime quand les filles deviennent jalouse, j'ai l'impression de regarder un épisode de Gossip Girl en live ! pour être sûre de ne pas faire d'erreur, il y a un conseil qui marche à tout les coups : Une tenue basique + une (et une seulement) pièce saisonnière ! Coktail parfait pour associer élégance et votre personnalité !

    > " jupe au dessus du genoux et pas plus hauts tu porteras" : pourquoi ne pas porter une jupe pile au dessus/dessus/sur le genoux ? parce que quand on a 18 ans, c'est moche, ça transforme tes jambes en colones romaines et ce n'est plus autorisé par la lois française depuis 90's. Donc : jupe robe, OUI ! soit a mi-cuisse, soit vraiment longue (chevilles), jouer avec des extrèmes, c'est ectremement plus électrisant !

    Voilà, ce qui (pour l'instant) me révolte !  Je pense écrire d'autres articles de ce genre... car le monde a encore besoin de conseil pour se libérer de la dictature Fashini-swagn... 

     

    Moi c'est Lillye, et je tombe aussi vite amoureuse d'un garçon que d'une paire de chaussures.

    L.

     

     

     


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  • La chose qui doit le plus animer les conversations fémines est la question du Prince Charmant.

    Alors que mes amies les plus proches sont, pour imager, des experts des longues relations ; je suis une spécialiste des relations courtes et intenses. Voir très courtes et très intenses... 

    Mais Vendredi quelque chose qui ne mettais pas arrivé depuis longtemps met tomber sur le coin de la tête (pour finalement tomber à l'eau mais passons...) ! J'avais un RENDEZ-VOUS ! Et un vrai, pas de ces traquenards "passe chez moi il n'y a personne". Et alors, je me suis prise à réver... 

    Je ne me suis jamais plainte de mes relations, même si pour la plupart elles se finaissaient de manière récurrente par un "c'était sympa restons amis jusqu'à ce que j'ai envie de chair tendre". J'en garde d'ailleurs un souvenir tendre de chacunes... même des pires. Elles sont pour moi des moments de bonheur, de partage, et de paix avec moi même... J'ai pu comme ça rencontrer des gens que j'apprécie (plus ou moins) et je me suis surtout rencontrer moi même dans ma peau de femme... 

    Alors pourquoi l'idée d'un rendez-vous m'a-t-elle autant retourné l'esprit ? au fond, à travers les nombreux hommes que j'ai connu, ne cherhais-je pas Mon Homme ?... 

    Je crois qu'au bout du compte, je suis comme toute les femmes... je cherche le prince charmant. Pourtant je suis la première à dire haut et fort que ce n'est qu'un mythe, un moyen de donner à l'homme plus de pouvoir qu'il n'en a, de légitimer tout les sacrifices que nous pouvons faire par amour. 

    Mais que celle qui, comme moi, se veulent fortes, indépendantes, inébranlables et libres, me jettent la première si elles n'ont jamais rêver une seule fois à un Homme, avec un grand H... 

    Cet homme qui vous emmène au restaurant et vous tiens la porte pour rentrer. Celui qui vous connais assez pour savoir que vous aimez avoir un verre de rosé à table (car prononcer le mot est délicat, le goût est exquis et que la robe de ce vin va parfaitement avec votre rouge à lèvre). Celui qui vous fait danser comme dans Dirthy Dancing et vous appelle bébé (ou autre surnom ridicule mais qui dans sa bouche vous fait fondre). Celui qui vous fait rire juste parce que, je cite, "ton rire est le plus beau son que je n'ai jamais entendu". Celui qui sourit quand vous lui montrer votre nouvelle paire de chaussures et vous demande même de les essayer devant vous pour voir comme elles vont bien. 

    Mais aussi celui qui vous prend dans ses bras quand vous pleurez, même si votre nez coule que vous avez les yeux rouges comme un lapin russe et que vous hoquetez... Celui qui vous soutient dans tous vos projets et changements, passant par le choix de votre lieux de stage à celui de votre nouvelle coupe et couleure... Enfait, celui qui vous offre une main rassurante dans toute les circonstances de la vie, cet homme avec qui même marcher sur des rues pavées avec des talons aiguilles de 12 vous semble facile ! 

    Alors voilà... je crois que je cherche ce type d'homme. Mais je crois aussi qu'avant tout, je dois avoir marcher dans une rue pavée en talons et sans trébucher. Ou du moins avec classe pour finalement tomber dans ses bras... 

     

    Moi c'est Lillye, et je veux un homme qui m'aimera assez pour me supporter. 

     

    un prince charmant ?...


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